FO ne participera pas à la réunion de bilan du ministre Guérini le 14 mars : Renforçons la mobilisation et tous en grève le 19 mars 2024 pour de vraies négociations salariales !

Le 19 mars 2024, toutes les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique appellent les fonctionnaires et agents publics à cesser le travail et à participer aux rassemblements et mobilisations organisés partout dans le pays.
Un préavis de grève a été déposé en ce sens par Force Ouvrière permettant notamment de reconduire la grève dès le 20 mars et les jours suivants partout où c’est possible et ce jusqu’au 8 septembre 2024.
A quelques jours de cette mobilisation, le Ministre Guérini convoque les organisations syndicales pour un groupe de travail consistant à faire un bilan de la rémunération dans la fonction publique.

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Les retraités se feront entendre :

le Jeudi 15 Mars contre la hausse de la CSG, pour la défense du pouvoir d’achat et pour la défense des EHPAD

–        le Jeudi 22 Mars, pour la journée de grève et manifestations en défense des services publics et de la fonction publique

            Les 9 Organisations nationales de retraités mesurent chaque jour la stupeur des retraités devant la hausse de 1,7 point (soit 25% de hausse) de la CSG qui vient de s’appliquer au versement de leurs pensions.[…]

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une ministre s’en va, une autre arrive, les revendications restent

Les fonctionnaires ont fait entendre leurs revendications le 26 janvier à l’appel des syndicats FO, CGT et Solidaires. 150 000 ont manifesté dans toute la France. A Paris, ils étaient plus de 15 000.

 FO et les deux autres organisations de fonctionnaires à l’initiative de la journée de grève et de manifestations du 26 janvier (CGT et Solidaires) se sont réunies le 10 février pour affiner la suite de leur plan de bataille. Cette fois, la FSU et la FAFPT (autonomes) étaient également présentes. L’ensemble des fédérations devrait annoncer une nouvelle mobilisation dans le courant de la semaine prochaine.

 Le ministère de la Fonction publique n’a toujours pas confirmé la date exacte de la négociation salariale annoncée par la ministre Maryse Lebranchu. De plus, cette dernière a dû laisser sa place ce 11 février à Mme Annick Girardin pour cause de remaniement ministériel.

 Nouvelle mobilisation en vue…

Dans ce contexte incertain, les syndicats de fonctionnaires n’en restent pas moins campés sur leurs positions. Pour FO, les revendications demeurent entières, notamment celle d’une augmentation générale de 8% au minimum afin de rattraper la perte de pouvoir d’achat due au gel du point d’indice depuis 2010. La question de l’arrêt des suppressions d’effectifs ainsi que la contestation du bien fondé et l’appel en conséquence au retrait des réformes (territoriale, loi santé, réforme du collège…) à l’origine également du mécontentement et de la mobilisation sont également toujours là !

 Le jour de la négociation, et plus si besoin

Les organisations syndicales devraient lancer un appel à des rassemblements sur l’ensemble du territoire pour le jour de l’ouverture de la négociation salariale, dès qu’elles en connaîtront la date exacte. Elles n’excluent pas, si les annonces gouvernementales se révélaient ne pas être à la hauteur des attentes, de lancer un nouvel appel à la grève.

 Edito d’Evelyne Salamero

FORCE OUVRIERE – Paris

Hong Kong : appel à la solidarité internationale

La HKCTU, la confédération syndicale de l’ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997, lance une pétition :

« Arrêtez la répression du mouvement démocratique à Hong Kong »

http://force-ouvriere.us6.list-manage.com/track/click?u=fc21007a48f4d7ba23a7bf0b1&id=be650722c8&e=214d40aeab

Le 29 septembre, des travailleurs de Hong Kong de nombreux secteurs ont répondu à l’appel à la grève de la centrale syndicale HKCTU pour soutenir la réforme démocratique, alors que les forces de sécurité continuaient de réprimer violemment les manifestations pacifiques organisées par les étudiants.

Les étudiants en grève sont largement soutenus par le syndicat des enseignants de Hong Kong. Quelque 500 universitaires ont signé une déclaration de soutien.

Sharan Burrow, la Secrétaire générale de la CSI (Confédération syndicale internationale), a déclaré : « Le projet de la Chine de permettre à quelques milliardaires de choisir qui va gouverner Hong Kong est contraire à la démocratie et aux engagements pris par la Chine en 1997 pour l’avenir de Hong Kong.

Ce projet renforcera un système féodal corrompu dans lequel les oligarques détiennent le pouvoir absolu, tandis que les travailleurs sont pris en étau entre le coût de la vie extrêmement élevé et la cupidité éhontée d’une petite élite omnipotente.

Nous appelons les autorités chinoises à ouvrir la discussion avec les citoyens de Hong Kong sur le respect du droit démocratique des habitants à décider des personnes qui peuvent se présenter aux élections. »

Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées et autour de quatre-vingts ont été arrêtées lorsque la police est intervenue dans des sit-in pacifiques, armée de matraques et de gaz lacrymogènes. Des dizaines de milliers de citoyens ont rejoint les manifestations pendant le week-end dernier.

Les manifestants appellent à la démission du chef de l’exécutif de Hong Kong, Leung Chun-ying, et demandent au Conseil législatif de rejeter le projet annoncé par les autorités de Beijing, le 31 août, de n’accepter que des candidats « approuvés » pour se présenter aux hautes fonctions.

« La CSI soutient pleinement le mouvement syndical de Hong Kong qui demande de la démocratie et de la justice sociale, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre cette cause légitime », ajoute Sharan Burrow.